La ténosynovite de de Quervain est l'une des causes les plus fréquentes de douleurs au poignet (Kutsumi et al. 2005). Elle affecte le premier compartiment extenseur avec une incidence plus élevée chez les femmes que les hommes (Wolf et al, 2009, Wu et al, 2018).
Il s’agit d'une affection douloureuse entraînant des difficultés dans les activités quotidiennes. La douleur, qui est la plainte principale, est généralement présente du côté radial (Wu et al. 2018) et s'aggrave avec l'abduction du pouce, la préhension de la main et la déviation ulnaire du poignet (Ashraf and Devadoss, 2014).
Les tests les plus répandus pour exacerber les symptômes d’une ténosynovite de de Quervain sont les tests d’Eichhoff et de Finkelstein. Le problème avec ces tests est qu'il s'agit de tests passifs qui ont l'inconvénient de solliciter différentes structures qui ne sont pas directement impliquées dans la pathologie de de Quervain (Brunelli, 2003, Goubau et al. 2014).
D’autres tests moins courants peuvent être utilisés en pratique. On pense au test de Brunelli ou au WHAT test décrit pas Goubau et son équipe en 2014.
Qu'est ce que le WHAT test ?
Il s’agit d’un test actif, conçu pour cibler uniquement les tendons du premier compartiment et où le patient va pouvoir contrôler davantage la douleur provoquée par la manoeuvre.
Pour le réaliser, on demande au patient de fléchir complètement son poignet avec le pouce étendu et en abduction. Le thérapeute applique ensuite une force d’adduction progressivement croissante sur le pouce à laquelle le patient doit résister. La douleur à la pression résistée indique un résultat positif (Goubau et al. 2014).
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